La KPC affirme que le montant des pertes de fluides invoquées est égal à US$ 6 640 516 049, dont US$ 6 282 323 692 pour le pétrole brut et US$ 444 136 561 pour les produits dérivés du gaz.
Elle affirme que le montant réclamé au titre des pertes de fluides correspond grosso modo aux recettes qui auraient été tirées de leur production et de leur commercialisation normale.
D'après l'Iraq, l'incidence économique des pertes de fluides ne se fera pas sentir avant de nombreuses années en raison de l'abondance des réserves de pétrole du Koweït.
Étant donné que cela n'interviendra pas avant un avenir lointain, l'Iraq suggère que le volume des pertes de fluides soit évalué en tant que pertes de réserves.
D'après les calculs présentés ci-dessus, le Comité considère que le volume des pertes prouvées de fluides aurait procuré à la KPC des recettes d'un montant de US$ 1 172 180 632.
La KPC déclare donc que l'on peut, pour évaluer les pertes de production et de vente et les pertes de fluides, retenir les mêmes données en matière de coûts et de prix.
Le Comité doit donc déterminer comment évaluer le reste du pétrole perdu dans les éruptions de puits ("volume des pertes prouvées de fluides"), soit un volume de 76,9 millions de barils.
Pendant la procédure, la KPC a fait valoir qu'en l'absence de mesures effectives, la méthode la plus fiable pour mesurer les pertes de fluides des gisements était celle de la simulation de réservoir.
Ce montant a été pris en considération par le Comité «E1» dans sa recommandation concernant le montant de l'indemnité à verser à la KOC au titre de sa réclamation relative aux pertes de fluides.
Vu que les pertes prouvées de fluides doivent, à son avis, être évaluées en tant que ventes panachées de pétrole brut, de propane et de butane, le Comité évalue cette perte comme suit.
La KPC déclare que même si le volume correspondant aux pertes de production et de vente est distinct du volume en cause dans la réclamation relative aux pertes de fluides, ces deux demandes d'indemnisation sont étroitement liées.
Il s'ensuit que le volume des pertes prouvées de fluides peut être évalué dans le "présent", en se fondant sur les prix hors invasion et les prix effectifs applicables au cours de la période considérée.
Le volume des pertes de production et de vente est donc chiffré à 835 millions de barils dans la réclamation relative à ces pertes, et à 835,3 millions de barils dans la réclamation relative aux pertes de fluides.